Dans nos conversations quotidiennes, nous référons de manière informelle aux propos de nos amis et de nos amies, des membres de notre famille et de nos collègues. De même, dans les travaux universitaires, nous utilisons les observations et les idées des autres, mais nous citons ces sources de façon formelle en respectant des usages prescrits. Utiliser et citer correctement des sources, cela sert à :
- identifier quel sujet de discussion universitaire vous explorez et clarifier quels autres auteurs y prennent déjà part
- permettre à vos lecteurs et à vos lectrices de repérer vos sources et d’en apprendre plus long sur le sujet en consultant celles-ci
- permettre à vos lecteurs et à vos lectrices d’établir la fiabilité de l’information que vous présentez
- vous aider à justifier votre choix de sujet et votre approche méthodologique
- reconnaître le créateur d’un terme, d’un concept ou d’une théorie particulière ainsi que la propriété intellectuelle des autres
- renforcer votre travail en vous permettant d’adhérer à des idées et à des opinions avec lesquelles vous êtes d’accord et à vous distancier de celles que tu n’approuves pas
- vous aider à éviter le plagiat
Cliquez sur les boutons ci-dessous pour en apprendre davantage au sujet de l’utilisation et de la citation de sources.
Techniquement, le langage est un bien commun; personne ne détient en propre le langage ni n’a le pouvoir de détenir des mots comme son bien propre. C’est lorsque des personnes font des créations uniques avec des mots – en générant des locutions convenables, en lançant des mots, ou en développant des raisonnements et en étayant des connaissances – que nous pouvons dire qu’elles peuvent se réclamer être l’auteur de ces idées particulières. Ces créations deviennent une « propriété intellectuelle ».
La référence est une mention de ces intéressantes formulations de langage et d’idées, de même que de l’effort et de la capacité intellectuelles qu’elles représentent. L’étymologie du terme « plagiat » relie son usage à l’acte d’enlever ou de voler un bien, ce qui fait que le plagiat est au sein d’un débat sur ce qui peut ou ne peut être tenu comme « propriété intellectuelle ».
Le droit d’auteur est un autre concept lié de très près à la référence et à la propriété intellectuelle. Lorsque des personnes créent des travaux uniques, nous pouvons dire qu’ils se réclament être les auteurs de ces travaux qui deviennent alors « protégés par les droits d’auteur ».
Comme le terme « originalité » est souvent utilisé en association avec propriété intellectuelle, les étudiantes et les étudiants ont quelquefois l’impression qu’on leur demande d’apporter quelque chose de complètement nouveau et de tout à fait unique aux discussions. Ce n’est pas le cas.
De fait, nombre des penseurs et de penseuses à qui l’on attribue aujourd’hui de grandes idées – Charles Darwin, Nicolaus Copernicus, Marie Curie, Mahatma Gandhi, Albert Einstein – ont élaboré les idées révolutionnaires pour lesquelles ils sont devenus célèbres à partir des idées d’autres personnes.
On ne s’attend pas que fassiez des recherches, de la rédaction et que contribuiez des idées originales comme si vous étiez des universitaires. Apprendre, et par surcroît, l’instruction universitaire, est un processus où les rédacteurs et les rédactrices acquièrent des compétences en rédaction avec le temps, se perfectionnant à partir de la connaissance acquise pour créer des raisonnements solides et bien articulés. Tout au long de ce processus, ils citent les sources qu’ils utilisent pour formuler leurs propres idées.
Dans le contexte d’une recherche universitaire, le terme « original », sert à décrire le travail qui ajoute aux connaissances acquises en les élargissant, les approfondissant, les réexaminant et les mettant à l’essai. Les origines de ces connaissances acquises doivent toutefois être reconnues au moyen de pratiques de références appropriées.
Votre bibliographie ne devrait donner la liste que des sources que vous avez consultées pour votre recherche. Lorsque vous manquez de temps, vous pourriez être tenté de faire comme si vous aviez fait plus de recherches qu’en réalité. Le fait de faire une assertion inexacte quant au nombre de sources consultées constitue un manquement au code d’intégrité universitaire pour trois raisons :
- une telle pratique représente une tentative pour obtenir des notes en évitant de faire le travail requis et, à ce titre, est une forme de tricherie
- une telle pratique peut vous amener à attribuer par erreur une source et à faire une déclaration inexacte quant à la documentation source, ce qui constitue donc une pratique de recherche irresponsable
- une telle pratique constitue une forme de falsification et de fabrication