En tant qu’étudiant ou étudiante, la responsabilité vous incombe de mener votre recherche et de documenter votre processus conformément aux normes universitaires d’intégrité intellectuelle.
De même que toutes les communautés ont leur propre code de conduite, la communauté universitaire à également le sien. Selon le domaine d’étude, il peut exister différentes façons de reconnaitre les influences, les sources et les idées.
Votre professeur ou professeure demeure votre meilleure source de conseil sur la façon de documenter et de reconnaitre des sources au sein d’un travail particulier.
Cliquez sur les boutons ci-dessous pour revoir certaines directives générales pour mettre en pratique l’intégrité intellectuelle. La liste de vérification vous permet aussi d’assurer un travail intègre.
Par « citation textuelle», on entend citer des sources dans le corps de votre travail. Les citations se font de deux manières :
1. Dans les notes en bas de page, les notes en fin de texte ou entre parenthèses.
Exemple avec parenthèses : Le populaire site de média social Twitter devrait recevoir une attention scientifique (Asur et Huberman, 2010).
Exemple avec note en bas de page : Il a été invoqué que le populaire site de média social devrait recevoir plus d’attention scientifique.1
2. Dans la partie principale d’une phrase dans votre texte.
Exemple : Asur et Huberman (2010) ont invoqué que le populaire site de média social Twitter devrait recevoir plus d’attention scientifique. Le premier exemple met l’accent sur l’idée à laquelle on fait référence, alors que le deuxième exemple accorde plus d’importance aux auteurs. Les deux méthodes respectent les exigences de l’intégrité universitaire. Pour décider de la méthode à privilégier dans le format de vos citations, examinez également les éléments suivants :
- Votre professeur ou votre professeure vous a-t-il indiqué quel style de référence utilisé dans votre travail?
- Le champ ou la discipline dans lequel vous rédigez montre-il une préférence quant à une méthode plutôt qu’une autre?
Pour obtenir plus de renseignements sur la façon d’incorporer les sources dans le texte, consultez le module La structure du travail de recherche. Pour en apprendre davantage sur la façon de créer des bibliographies, consultez le module Créer une bibliographie.
1Asur, S., Huberman, B.A. (août 2010). «Predicting the future with social media. In Web Intelligence and Intelligent Agent Technology¢ (WI-IAT), 2010 IEEE/WIC/ACM International Conference on Web Intelligence and Intelligent Agent Technology, vol. 1, p. 492-499. IEEE.
Servez-vous de citations textuelles lorsque vous voulez reprendre des mots, des phrases ou des descriptions exactement comme ils apparaissent dans un autre texte. De façon générale, vous vous servez de ces citations lorsque la formulation employée est intéressante ou qu’elle comporte quelque chose de remarquable.
Les auteures et les auteurs identifient les citations textuelles à l’aide de guillemets et de références dans le texte. Il est nécessaire d’indiquer où elles se trouvent exactement dans la source (par exemple, les numéros de page pour les textes ou le minutage précis pour les vidéos). Voici quelques exemples d’intégration de citations directes dans le travail d’un auteur ou d’une auteure. Remarquez comment on identifie les citations et l’emplacement d’une séquence vidéo.
Premier exemple :
Exemple 1 :
The prevalence of weak ties is a modern phenomenon, and as many commentators have noted, “The platforms of social media are built around weak ties” (Gladwell, 2010, p. 42).
2e exemple :
Smit’s (2004) book explores the idea of conceptualizing writing as a social practice. He considers it obvious that writing is social “in the sense that we share a language with others, and we share a common set of conventions” (p. 77).
Pour en apprendre davantage au sujet des citations textuelles, consulte le module La structure du travail de recherche.
Répéter ce que les autres ont dit ou écrit (leurs « propos originaux ») doit être fait de manière précise et prudente. Réutiliser et reformuler des propos constituent un aspect essentiel du travail universitaire, mais il demeure important de garder le sens et l’intention des propos originaux.
Pour assurer que vous rapportez les propos avec intégrité, imaginez comment le rédacteur ou le conférencier réagirait à votre présentation de leurs propos. S’ils devaient corriger vos interprétations de leurs idées, reconsidérez alors l’utilisation de leurs propos d’origine.
Lorsque vous rapportez un discours original d’un autre auteur, visez les points suivants :
- respecter le mieux possible le sens qu’a voulu donner le conférencier d’origine à ses propos
- attribuer clairement chaque propos cité à la source, l’auteur, le lieu ou l’évènement précis.
Certains faits et certaines idées sont tellement bien connus qu’il n’est pas nécessaire de citer leur source. Toutefois, puisqu’une citation sert à reconnaitre la propriété intellectuelle, nous continuons parfois de citer d’importantes contributions intellectuelles bien après qu’elles ne soient devenues de notoriété publique et qu’on ne les trouve dans un certain nombre de textes.
Ce qui est considéré de notoriété publique varie selon les disciplines et les domaines d’activité, ce qui vient compliquer votre tâche de distinguer entre ce qui doit être cité et ce qui ne doit pas l’être. Travaillez en respectant trois principes généraux :
- Dans le doute, citez. Les conséquences d’un excès de citations ou de la citation de sources qui ne sont pas idéales car elles ne sont ni actuelles ni spécialisées sont préférables à une insuffisance de citations et au plagiat.
- Reconnaissez toujours la provenance d’arguments. Il faut toujours mentionner les auteures et les auteurs de théories, d’affirmations, d’hypothèses et de conclusions en reconnaissance de l’effort intellectuel qu’ils ont fourni pour les formuler.
- Demandez conseil à votre professeur ou votre professeure. Demandez-leur quelles sont les sources que vous devez citer, comment, où et quand vous devez le faire.
Pour en apprendre davantage, consultez Quel savoir est de notoriété publique?
Par paraphraser on entend rapporter ce que quelqu’un a dit ou écrit dans « vos propres mots ». Paraphraser est donner un rapport de deuxième niveau des propos originaux que saisit l’esprit ou la signification des idées d’une personne sans utiliser ses propres mots. Même si vous n’utilisez pas les mots de l’auteur, vous devez mentionner votre source au moyen d’un style de référence approprié. Par exemple, Dunlop et Bhash ne sont pas cités directement, mais il est évident qu’ils sont la source des idées.
Exemple 1 :
Dunlop (2009) a noté la corrélation positive entre les foyers multi-générationnels et la santé familiale.
Exemple 2 :
Les conséquences du changement climatique sur les communautés du Nord ne sont pas encore complètement mesurées (Bhash, 2010).
Pour en apprendre davantage sur les paraphrases, reportez-vous au module La structure du travail de recherche.
Résumer lorsque vous désirez rapporter un raisonnement fondamental – le fond ou le point central d’un texte. Lorsque vous résumez les idées d’un auteur ou d’une auteure, vous pouvez vous appuyer tant sur la paraphrase que sur la citation directe.
Résumer peut comprendre de tout, d’un court survol du sujet d’un texte à un rapport plus long et plus approfondi sur les détails du raisonnement d’un auteur.
Comme pour tout autre propos rapporté, faire un résumé exige que vous définissiez la source (ou les sources) de l‘idée en utilisant un style de citation textuelle approprié.
Exemple 1 :
Les études ont évoqué l’importance du métadiscours dans une conversation informelle (Schiffrin, 1980), dans les manuels scolaires (Crismore, 1989), dans les récits (Norrick, 2001), dans la vulgarisation scientifique (Crismore et Farnsworth, 1990), dans les manuels de premier cycle (Hyland, 2000)…
Exemple 2 :
J. Baird Callicott, dans son désormais célèbre essai, « Animal Liberation: A Triangular Affair », apporte une version surcomprimée de l’éthique de la terre d’Aldo Leopold au débat entourant le statut moral des animaux, faisant valoir que l’organisme individuel est un objet contre-indiqué pour en faire une préoccupation morale.