Qu’est-ce que le plagiat?
Le plagiat, c’est lorsque vous présentez comme vôtre le travail d’une autre personne. Il s’agit d’un acte de contrefaçon, d’un délit. Omettre de citer ses sources, qu’elles proviennent d’Internet, de documents papier ou de toute autre origine, est considéré comme un acte de plagiat. Dans vos travaux de recherche documentaire et de rédaction, reprendre les idées d’un auteur n’est pas interdit à condition de ne pas dissimuler au lecteur l’origine d’une idée, d’un propos ou d’une œuvre. Nous vous invitons à consulter les bonnes pratiques en matière de rédaction.
Exemples de situation de plagiat
- Copier un passage de texte d’un livre ou d’une page Web sans mentionner sa source et sans mettre entre guillemets le passage cité.
- Traduire un paragraphe entier ou une citation sans mentionner sa provenance.
- Reprendre l’idée originale d’un auteur dans ses propres mots sans mentionner la source (paraphrase).
- Insérer des images, des vidéos ou des graphiques provenant de sources externes sans indiquer la provenance.
Pourquoi je ne dois pas plagier
Ce que j’ai à y gagner :
- J’améliore mes connaissances personnelles et mes compétences rédactionnelles.
- Je valide les acquis de ma formation.
- J’augmente le niveau et la valeur de mon diplôme.
- Je respecte le contrat moral instauré entre mes professeurs et moi-même.
- Je n’ai pas la crainte de voir réapparaître mon document plagié sur le web quelques années plus tard.
- Je contrôle ma réputation et assure mon avenir.
- J’apprends à devenir un professionnel sérieux avec les bons réflexes.
Le tort causé aux autres :
- Je brise la relation de confiance entre un professeur et moi-même.
- Je fais régner un climat de doute et incite au contrôle systématique pour les autres étudiants.
- Je fais du tort à la réputation de mon établissement.
- Je fais baisser la valeur de mon diplôme aux yeux de mes futurs employeurs.
- Je ne rends pas hommage aux auteurs/chercheurs qui m’ont permis d’étayer mon travail.
- Je prive l’auteur original de reconnaissance et nuis à sa carrière.
- J’entrave l’avancée de la recherche.
Les démarches antiplagiat mises en place
Mon établissement est engagé dans une campagne de prévention contre la triche et le plagiat. À ce titre, l’équipe pédagogique, avec le soutien du corps professoral, a mis en place plusieurs actions de sensibilisation aux risques liés au plagiat.
Mise en place d’un logiciel d’aide à la détection de plagiat :
Logiciel exclusivement réservé à l’équipe enseignante afin de vérifier les éventuels plagiats dans les travaux numériques des étudiants. Pour faire une demande de compte : johanne_morin@uhearst.ca
Module portant sur l’intégrité intellectuelle par le biais de Moodle :
Pour y accéder, utiliser votre compte Moodle
Guides
- Guide enseignants « Magister pas à pas »
- Règlement en matière d’intégrité intellectuelle
- Guide méthodologique des travaux écrits, version abrégée d’APA
- Présentation d’un travail de recherche et d’une dissertation version traditionnelle
- Comité disciplinaire en matière de malhonnêteté intellectuelle
- Créez, ne copiez pas!
Si un plagiat est avéré, il peut conduire à des sanctions disciplinaires graves. Au-delà de la situation du plagiaire, c’est aussi la notoriété de tout mon établissement qui en pâtit. Le but du « Règlement disciplinaire en matière de malhonnêteté intellectuelle » étant de préserver la crédibilité des certificats, diplômes et grades conférés, l’Université doit veiller à ce que le relevé de notes reflète la compétence et la formation réelles des étudiantes et des étudiants. Le corps professoral est donc tenu de rapporter au vice-rectorat tous les cas de plagiat et de tricherie. Les pénalités qui suivent, classées par ordre croissant de sévérité, s’appliquent lorsqu’il est déterminé que l’étudiante ou l’étudiant est coupable d’acte de malhonnêteté intellectuelle :
- Une réprimande.
- Note de « 0 » pour le travail en question.
- Note de « 0 » pour le cours.
- Note d’échec de X pour le cours dans lequel l’infraction a été commise.
- Probation.
- Suspension.
- Expulsion.
- Rappel de grade.
Si l’équipe du vice-rectorat reçoit un formulaire d’avis d’infraction, et que celle-ci possède déjà un formulaire de l’étudiante ou de l’étudiant en question, des sanctions additionnelles peuvent être imposées.
Je viens d’être accusé de plagiat, que faire?
- Je garde mon sang froid
- Je ne réponds pas à l’accusation directement.
- J’examine mon document incriminé.
- J’essaie de localiser les parties suspectées : je peux me faire aider par un logiciel de détection de plagiat pour retrouver les sources originales.
- J’évalue le type de plagiat pour lequel je suis accusé : est-ce un copier-coller, une traduction, l’omission d’un auteur ou des idées empruntées et reformulées dans mes propres termes?
- J’évalue l’importance du plagiat : est-ce une partie primordiale à la compréhension de mon travail?
- Je mesure l’enjeu : est-ce un document important pour l’acquisition de mon diplôme et pour le reste de ma carrière?
- Je mesure le tort causé aux autres et mon niveau d’implication : ai-je fait preuve de négligence ou ai-je plagié en toute connaissance de cause?
- Je me prépare.
- Je sollicite une entrevue avec ma professeure ou mon professeur en lui demandant une analyse équitable de la situation et, si possible, un règlement à l’amiable.
- J’explique le contexte au moment des faits (fatigue, stress, méconnaissance des règles, plagiat involontaire…).
- Je présente mes excuses à ma professeure ou mon professeur, à mon établissement et à la personne plagiée.
- J’assume les conséquences (note de « 0 » pour le travail, note de « 0 » pour le cours, note d’échec de X pour le cours dans lequel l’infraction a été commise).
- Lors de ma convocation en comité disciplinaire.
- L’équipe du vice-rectorat peut également imposer une sanction comme le prévoit le Règlement disciplinaire en matière de malhonnêteté intellectuelle.
- Si je trouve la décision trop sévère, je peux la porter en appel dans les trente jours qui suivent l’envoi, par le secrétariat général, d’une copie de l’annexe A – formulaire d’avis d’infraction de la professeure ou du professeur à l’étudiante ou à l’étudiant.
- Je m’aperçois que je suis plagié, que faire?
- J’établis la preuve du plagiat. Je compare le document de la ou du plagiaire au mien. S’il est au format numérique, je peux me faire aider par un logiciel de détection de plagiat pour établir un rapport de similitudes.
- Je dénonce la faute le plus tôt possible aux personnes compétentes. Il ne sert à rien de ruminer et d’en parler autour de moi. Je prends rendez-vous avec ma professeure ou mon professeur qui pourra dater ma plainte, juger de la qualité de ma preuve et du sérieux de la situation. Si le plagiat est prouvé, elle ou il remettra un rapport au vice-rectorat qui jugera de la sévérité de l’offense.
- Je dois attendre la décision du vice-rectorat. Si la décision ne me satisfait pas, j’ai la possibilité de faire appel.