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Mission de l’Université

L’Université de Hearst se définit comme un écosystème d’apprentissage francophone, à la fois innovant et engageant. Elle se veut une pépinière d’actrices, d’acteurs et de talents contribuant positivement à l’amélioration de leur milieu, dans un monde complexe où la valorisation de l’inclusion de toutes et de tous est essentielle. En ce sens, elle accorde la priorité :

  • à l’accompagnement dans le développement de chaque personne;
  • au développement de compétences humaines et professionnelles;
  • à une quête personnelle et collective;
  • à la pratique d’une pensée de plus en plus indépendante.

Historique

Lors de sa fondation en 1953, l’Université de Hearst portait le nom Séminaire de Hearst. Cette institution a été fondée par monseigneur Louis Levesque et financée par la population du diocèse de Hearst dans le but de rendre les études secondaires accessibles à la jeunesse francophone du nord-est de l’Ontario.

Le Séminaire de Hearst a été incorporé sous le nom Collège de Hearst en 1959 afin de permettre la poursuite d’études universitaires; il est devenu le Collège Universitaire de Hearst en 1972 après avoir été reconnu par la province de l’Ontario comme institution universitaire publique en 1971. Il a alors cessé d’offrir des programmes d’études secondaires puisqu’elles étaient devenues accessibles dans toute la région avec la création des écoles secondaires de langue française. En mai 2014, après plusieurs années de démarches politiques, la province a accordé son consentement au Collège de Hearst pour qu’il se présente et se fasse connaître sous le nom Université de Hearst.

Affiliée à l’Université de Sudbury en 1957 et par la suite à l’Université Laurentienne en 1963, l’Université de Hearst offre les programmes de baccalauréat ès arts, de baccalauréat ès arts spécialisé et de baccalauréat en administration des affaires. Depuis que le premier groupe de diplômés a été promu en 1961, plus de 1 000 étudiantes et étudiants ont reçu leur grade après avoir complété leurs études à l’Université de Hearst.

Jusqu’en 1996, il était possible de poursuivre des études à plein temps à Hearst ou à temps partiel dans toutes les communautés de la région qui va de Longlac/Geraldton jusqu’à Timmins. Depuis septembre 1996, on peut également s’inscrire à plein temps dans les programmes qu’offre l’Université de Hearst sur les campus de Kapuskasing et de Timmins.

À Hearst, l’Université était d’abord installée dans un édifice qui appartenait au diocèse de Hearst; cet édifice fut acheté par l’Université en 1970 pour une fraction de ce qu’il en avait coûté pour le construire. Au campus de Kapuskasing, les services de l’Université de Hearst sont offerts dans des installations qu’elle loue depuis 1976; il en était de même pour le campus de Timmins depuis 1988 à 2010. En janvier 2010, l'Université de Hearst, campus de Timmins, s'est installée dans son nouvel édifice moderne qu'elle partage avec le Collège Boréal.

Fière de ses racines franco-ontariennes et consciente de son caractère unique, l’Université de Hearst devient la première université ontarienne désignée sous la Loi sur les services en français en juillet 2013. L’Université s’engage ainsi auprès de la communauté francophone et francophile du nord-est et de la province à leur assurer des services dans leur langue.

En 2014, le gouvernement ontarien reconnaît à l’Université de Hearst le droit de signer sa propre entente de mandat stratégique, ce qui constitue depuis un cas unique en Ontario parmi les universités affiliées ou fédérées. Cette première entente a été un jalon important au maintien de l’autonomie financière de l’Université. Depuis ce temps, le renouvellement de ces ententes bilatérales est l’occasion pour notre établissement de faire valoir les éléments distinctifs qui le rendent si unique.

C’est également en 2014 que l’Université de Hearst actualise un profond repositionnement stratégique dont les piliers seront l’enseignement selon la formule des blocs (la clientèle ne suit dorénavant qu’un cours à la fois, modèle engageant et intense à la fois), le passage à un mode d’enseignement de plus en plus axé sur les pédagogies actives (avec entre autres la valorisation de l’apprentissage fondé sur l’expérience et l’ajout de stages obligatoires à ses programmes de formation), le virage vers des approches favorisant l’interdisciplinarité (peu importe le programme d’études, voulant favoriser ainsi une plus grande polyvalence des personnes qui graduent chez nous) et l’internationalisation de notre établissement (faisant de l’ouverture sur le monde une valeur ajoutée importante à notre modèle et une invitation aux francophones de partout à venir profiter de notre signature pédagogique unique; quelques années plus tard, ils viennent d’ailleurs de plus d’une vingtaine de pays).

L’année 2021 marque une nouvelle balise de première importance dans l’histoire du développement de l’Université de Hearst. Le 3 juin, l’Assemblée législative ontarienne adopte le projet de loi 276, accordant ainsi une charte universitaire autonome à l’Université. Au terme des démarches administratives complétées le 1er avril 2022, le gouvernement ontarien a déclaré l’autonomie totale de l’Université de Hearst. C’est dire que depuis, les instances décisionnelles de l’Université de Hearst, que sont le Conseil des Gouverneures et des Gouverneurs et le Sénat, ont toute l’autorité requise non plus seulement sur nos grandes orientations stratégiques et sur nos finances, mais dorénavant aussi sur nos programmes et nos diplômes. Nous avons ainsi rejoint le groupe de la vingtaine d’universités ontariennes qui jouissent de cette autonomie via leur propre charte. L’Université de Hearst obtient ainsi la reconnaissance de son niveau de maturité institutionnelle, reconnaissance souhaitée depuis quelques années et aussi tout à fait méritée! Un tout nouveau chapitre s’ouvre donc à partir de maintenant et il revient à toute notre famille universitaire de contribuer à l’écrire.